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Tout se passe comme si nous étions dans un mauvais film catastrophe. Et pourtant la situation est bien réelle. Le mal qui nous menace, invisible, sournois, est d’autant plus effrayant que l’on ne connaît rien de lui ou peu de choses. Seule certitude, il va falloir s’organiser pour faire barrage à la contagion. Mais comment et pendant combien de temps ?. Dans ce contexte on peut schématiquement distinguer 3 catégories d’entreprises : celles qui mettent en place, avec plus ou moins de facilité, le télétravail. Celles qui sont contraintes de ralentir ou d’arrêter leur activité. Et enfin celles qui sont obligées de continuer, coute que coute, parce qu’elles sont justes indispensables à la survie du pays. Il s’agit notamment des professions de santé, du transport, de la sécurité et de l’alimentation. Mais il en est une également dont on parle moins et qui conditionne l’efficience de toutes les autres : c’est la logistique. Car sans la logistique, pas de pâtes ni de papier domestique dans la supérette du coin. Sans la logistique, pas de médicaments dans les pharmacies, pas de matériel médical dans les hôpitaux. Sans la logistique, pas de viande, pas de légumes, pas de conserves, pas de pain… Bref, à l’heure où l’on rend hommage à tous ceux qui bravent la maladie pour nous permettre de continuer à vivre, une petite pensée pour les caristes, les préparateurs de commandes, les magasiniers, les transporteurs, et tous ceux qui quotidiennement dans les entrepôts ou ailleurs assurent la continuité de la chaîne logistique depuis l’usine jusqu’au consommateur que nous sommes tous. JPG
