« Après un premier trimestre encore très dynamique avec des transactions spéculatives importantes, la situation devrait être toute autre pour le 2e trimestre », prévoit Nicolas Chomette, Directeur de l’investissement chez Arthur Loyd Logistique. « Cette baisse s’explique toutefois en grande partie par un allongement du processus de cession, pour des raisons techniques évidentes. A ce jour, la réduction des investissements prévus s’explique non par l’annulation des projets de cession, mais plutôt par leur report. Les investisseurs se disent même en capacité de pouvoir bider immédiatement si des opportunités off-market se présentent. Pour ces transactions, les boards devront néanmoins être convaincus de l’absence de risque locatif. Il existe par ailleurs des demandes d’opérations de Sale & Leaseback ». Concernant la valorisation des bâtiments, Nicolas Chomette se veut rassurant : « C’est une évidence, la crise pandémique aura un impact sur les loyers, et donc par répercussion sur les prix de cession. Mais modérément. Le rôle clé des actifs logistiques pourrait atténuer leur repricing. Les acteurs du marché comptent sur une anticipation de repricing mesuré, compris entre 25 et 75 bips suivant la typologie d’actifs, pour ceux qui sont full equity ». JPG
Photo : Nicolas Chomette ©Arthur Loyd Logistique