Fin 2021, le fonds d’investissement américain Thoma Bravo s’offrait pour environ 2 milliards de dollars, la société QAD, un ERP américain, également propriétaire de l’éditeur français, Dynasys, spécialiste de la planification (Digital Supply Chain Planning). Dans la foulée, il rachetait en janvier 2022, avec l’accord des actionnaires de QAD, l’éditeur californien WebJaguar, une solution d’e-commerce très connue Outre-Atlantique. On aurait pu croire que ces opérations d’envergure allaient ralentir l’appétit du fonds d’investissement. Bien au contraire. En début de semaine, Thoma Bravo annonçait le rachat de l’éditeur Anaplan (planification financière et industrielle) pour la somme hallucinante de… 10,7 milliards de dollars (près de 20 fois son chiffre d’affaires). Même si Anaplan s’est illustré ces dernières années par une croissance significative, on peut néanmoins s’interroger sur les raisons qui ont poussé des financiers à investir une somme aussi astronomique dans une société à peine bénéficiaire. Sans doute assisterons-nous dans les prochains mois à une rationalisation de l’offre Supply Chain de Thoma Bravo, accompagnée de quelques changements notables. C’est d’ailleurs déjà le cas avec le départ d’Ariel Veil, qui dirigeait Dynasys depuis une quinzaine d’années. JPG
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