La nouvelle étude de JLL intitulée « Relocalisation en EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) : quel potentiel ? » révèle comment les entreprises diversifient leur production et leurs fournisseurs, par le biais de la relocalisation. « Les derniers évènements tels que le blocage du canal de suez ou l’augmentation des risques dus au changement climatique ont généré des projets de refonte des Supply Chains amont », note, notamment, Patrick Remords, i-Log Lead Director chez JLL France. Pour limiter leur exposition à ces risques, les entreprises sont plus en plus nombreuses à préparer ou à accélérer leur relocalisation. La pénurie de foncier industriel et de main-d’œuvre pourrait contribuer à déplacer la demande des marchés prime vers les segments secondaires, voire tertiaires, situés sur des emplacements stratégiques. Les données de Flexport montrent que le trajet moyen des conteneurs de l’Asie vers l’Europe a presque doublé depuis 2019, alors que selon une étude récemment menée par BCI Global, 60% des entreprises américaines et européennes prévoient de rapatrier certaines productions jusqu’ici basées en Asie. Compte tenu des réseaux de transport et des passerelles établis, les marchés situés le long de deux des corridors de distribution de l’Europe : la banane bleue traditionnelle et la banane émergente de la mer Noire sont les plus susceptibles de connaître une hausse de la demande de la part des prestataires logistiques (3PL). En outre, les fortes contraintes d’approvisionnement sur les marchés principaux le long de ces corridors pousseront la demande vers les marchés secondaires et tertiaires stratégiquement situés le long de ces mêmes corridors. Ces grandes tendances feront partie des sujets abordés lors de la webconférence du 19 octobre sur les transformations des Supply Chains. JPG
Photo : Patrick Remords
S’inscrire à la Web-conférence JLL/ Cret Log/ Supply Chain Village.
