Etude. La livraison à domicile ne connait pas la crise

09/07/2020

Un rapport réalisé par Project44 est intitulée : « Is 2020 the End of the Delivery Economy ? » Il s’appuie sur une enquête effectuée auprès de 1.000 consommateurs et de 600 professionnels de la Supply répartis entre les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Les résultats montrent qu’en dépit d’une économie en baisse, les décisions d’achat sont motivées par la livraison à domicile. Avec un niveau d’exigence qui reste très élevé du côté des consommateurs : 83% des clients ne s’attendent pas à ce que les livraisons des entreprises soient moins rapides en période de ralentissement économique. 89% ne s’attendent pas à ce que les entreprises sacrifient la visibilité/la transparence en termes de livraison ou d’heures d’arrivée prévues. Et seulement 23% des professionnels de la Supply ont déclaré qu’ils avaient déjà mis en place un plan d’urgence pour réduire le coût des opérations logistiques. Enfin, la durabilité est de plus en plus importante pour les clients, même lorsque l’économie est en difficulté : 78% des répondants ont déclaré qu’ils seraient plus susceptibles d’acheter auprès d’entreprises qui privilégient la durabilité dans leur processus de livraison et 60% estiment qu’ils seraient prêts à payer davantage pour acheter auprès d’entreprises ayant adopté des pratiques d’expédition durables, et ce, même en période de ralentissement économique. On notera que près de la moitié (46%) des Supply Chains n’ont pas mis en place de plan de durabilité environnementale. « Ces résultats font écho à ce que nous constatons également au sein de la communauté de la recherche, à savoir qu’une gestion intelligente des données permet une gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement. Mais, alors que les sources de données et les intégrations de données prolifèrent, nous commençons tout juste à comprendre les opportunités et les défis que va présenter la coordination dans le monde réel des données de la chaîne d’approvisionnement », a confié pour sa part David Correll, chercheur au MIT Center for Transportation and Logistics. JPG