Le cabinet de conseil Bp2r spécialiste de l’optimisation du transport, a interrogé début avril 51 entreprises donneuses d’ordres françaises sur leur politique RSE vis-à-vis du transport de marchandises, leurs enjeux, leurs objectifs … Il en ressort des résultats pour le moins contrastés. Ainsi Les professionnels estiment que c’est une prise de conscience globale qui entraîne la démarche. Ce « driver » est cité par 93% des répondants. La réglementation joue également son rôle. A 88%, ils citent la nécessaire adaptation à de nouvelles contraintes légales. D’autres considérations très concrètes sont fréquemment cités : le risque d’image vis-à-vis de l’extérieur, et donc des clients, est souligné par 86% des répondants. Enfin, 74% d’entre eux citent les gains économiques potentiels comme un facteur susceptible d’entraîner la transition. Concernant les enjeux, le changement climatique et la pollution de l’air sont largement prioritaires, suivis par les nuisances urbaines telles que la congestion et le bruit. Les enjeux sociétaux, comme la lutte contre la discrimination ou les conditions de travail apparaissent comme relégués au second plan. Les autres points de cette étude (les organisations, la stratégie RSE, les moyens financiers, les méthodes et les outils, les leviers…) sont à retrouver sur le site internet de Bp2r. JPG