Dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique du Groupe « La Poste 2030, engagée pour vous », La Poste poursuit sa transformation industrielle. Pour faire face à l’essor du e-commerce et à la forte augmentation du nombre de colis à trier et livrer, tandis que le nombre de lettres continue de décroître, elle entame le deuxième volet de son plan logistique démarré en 2018 et investit de nouveau à hauteur de 450 millions d’euros dans son outil de production. Avec un investissement total de 900 millions d’euros, La groupe postal ambitionne de trier et livrer 1 milliard de Colissimo par an d’ici 2030. Ce nouvel investissement financera 5 grandes logistiques et plus de 100 projets de modernisation et créations de sites de distribution sur l’ensemble du territoire. Au-delà des plateformes de tri de colis, près de la moitié du montant sera en effet consacrée aux plateformes de distribution courrier-colis, soit plus d’une centaine d’établissements concernés, qui seront créés ou équipés de nouvelles machines. Fort de ces nouveaux moyens, le réseau Colissimo devrait être en mesure de livrer 90% du territoire en J+1. Ses nouveaux trieurs automatisés sont 3 fois plus rapides que ceux de la génération précédente. Une technologie appelée « by-pass » crée un raccourci pour les colis sur les carrousels de tri pour rejoindre leur quai de départ et leur destination encore plus rapidement. Le flashage automatique sur les six faces des colis se généralise et des bras articulés surmontés de tapis roulants améliorent les conditions de travail des opérateurs qui chargent et déchargent les camions. Enfin, l’utilisation de l’intelligence artificielle permet un gain de temps et une optimisation dans la définition des tournées de distribution. Pour l’acheminement, le déploiement des liaisons en caisses mobiles, couplé au rangement des colis sans chariots permet d’emporter 30% de colis en plus sur une même liaison. Ce mode de transport devrait permettre à La Poste d’éviter 70 000 tonnes de CO2/an dès 2025. La Poste accélère également l’utilisation de carburants alternatifs. D’ici 2025, 25% des liaisons nationales de transport devraient s’effectuer au GNV et au bio GNV. JPG
