Etude Hub One menée par OpinionWay

11/01/2019

L’impact des technologies en environnement professionnel

Hub One, opérateur de technologies digitales pour les entreprises, dévoile les résultats d’une étude portant sur « L’impact des nouvelles technologies en environnement professionnel », réalisée par OpinionWay.

69% des salariés considèrent que les technologies permettent de se former en permanence pour acquérir de nouvelles compétences et d’aiguiser leur curiosité vis-à-vis des nouvelles méthodes de travail aujourd’hui disponibles. Telle est l’un de enseignements que publie Hub One dans le cadre d’une étude réalisée avec Opinion Way.

Dans le cadre de leur transformation numérique, les entreprises se sont mises en ordre de marche pour adopter de nouvelles technologies, qui investissent de plus en plus les fonctions métiers. Aujourd’hui, même si des disparités subsistent, 60% des salariés français estiment que leur métier s’est largement digitalisé. Une digitalisation qui a cependant augmenté l’exposition des entreprises aux cyber-attaques, les hackeurs considérant les salariés comme étant des « points d’entrée » de choix du fait de leur méconnaissance des menaces et techniques utilisées.  Ainsi, au sein des entreprises, la transformation numérique implique à la fois une prise de conscience des risques cyber ainsi qu’une adaptabilité de la part des collaborateurs à tous les niveaux de la hiérarchie, processus pouvant nécessiter du temps. Ils doivent aujourd’hui adopter les bonnes pratiques en matière de cybersécurité et modifier leur façon de travailler tant au niveau organisationnel que culturel.   « Les résultats de notre étude mettent en avant les bénéfices apportés par les nouvelles technologies : un travail au quotidien optimisé et une curiosité accrue. Elles nécessitent cependant que les collaborateurs s’adaptent continuellement et qu’ils se mettent à jour sur les outils proposés au sein de leur entreprise », précise Guillaume de Lavallade, Directeur Général de Hub One. « Dans le cadre de leur transformation numérique, les entreprises doivent rapidement prendre conscience que les salariés sont une des clés de voûte pour gagner en productivité, en sécurité et en compétitivité, et ainsi proposer à leurs collaborateurs les solutions et formations répondant à leurs attentes. »

Les entreprises ont considérablement évolué quant à l’intégration des nouvelles technologies dans leur fonctionnement quotidien. Cependant, leur implémentation nécessite du temps, l’usage d’outils comme le fax ou du telex étant toujours répandus pour respectivement 28% et 12% des répondants. Pour 45 % des salariés français, les technologies de l’information et de la communication sont considérées comme un allié. Elles leur permettent d’accéder plus rapidement à l’information pour :
– Trouver des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés (72%) ;
– Mieux s’organiser (69%) ;
– Optimiser leur productivité (68%) ;
– Gagner en flexibilité (60%).
Par ailleurs, les technologies évoluant constamment et rapidement, elles incitent les salariés à se renouveler au quotidien. 69 % d’entre eux se forment en permanence pour acquérir de nouvelles compétences et considèrent que les technologies attisent leur curiosité en matière de nouvelles méthodes de travail. Ainsi, si la qualité de travail s’en trouve améliorée pour 68% des salariés français, cela ne se fait pas sans contrepartie. Les résultats de cette étude mettent en évidence le fait que l’adoption des technologies au sein des entreprises a modifié les façons de travailler et induit par conséquent une certaine adaptabilité de la part des salariés. 60% d’entre eux ont notamment noté une augmentation du rythme et de l’intensité du travail, et plus de la moitié (55%) éprouvent un besoin constant d’adaptation aux nouveaux outils, ce qui peut représenter un frein dans leurs tâches au quotidien.

Cette nécessaire adaptabilité se ressent également au niveau culturel, l’adoption des technologies peut créer un sentiment de décalage : 57% des répondants jugent notamment que les technologies contribuent à creuser l’écart générationnel.  Par ailleurs, l’utilisation des technologies devrait s’accompagner de l’adoption de bonnes pratiques en matière de cybersécurité. Là encore, les salariés doivent s’adapter et changer leurs habitudes et gestes du quotidien. Si certaines mesures basiques sont appliquées par la majorité des collaborateurs, comme le fait de ne pas cliquer sur les liens ou naviguer sur des sites qui semblent dangereux (80%) ou encore de fermer sa session en quittant son poste (74%), des lacunes persistent. Plus d’1/3 d’entre eux continue de travailler dans des espaces publics et connectent des clés USB à leur ordinateur, 36% ne vident pas leurs cookies, 41% n’utilisent pas de gestionnaire de mot de passe, et 96% n’utilisent pas de cache écran/filtre de confidentialité. Afin d’accompagner leurs salariés à mieux appréhender ces nouvelles habitudes de travail et ces nouveaux modes d’organisation tout en palliant les potentiels décalages, les entreprises doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour allier satisfaction des employés, productivité et sécurité.

Les formations représentent une solution particulièrement adaptée pour profiter des avantages qu’offrent les nouvelles technologies. Cependant, les collaborateurs n’en profitent que très rarement puisque 60% des répondants n’ont pas bénéficié, au cours des trois dernières années, d’une formation qui leur aurait permis de mieux s’approprier les technologies disponibles dans l’entreprise.  Parmi les 36% de collaborateurs ayant reçu des formations, les salariés des grandes entreprises, davantage conscientes de leur importance et disposant des structures et ressources adéquates, sont les plus représentés. Des chiffres que l’on peut comparer à ceux des managers, 48% d’entre eux ayant bénéficié de formations.   Un sujet sur lequel les organisations doivent impérativement se pencher si elles souhaitent rester compétitives, et ce dans un monde où la digitalisation des entreprises et des métiers est un phénomène qui ne s’arrêtera pas, et où le nombre de menaces informatiques ne cesse d’augmenter.

En effet, d’après le CESIN2, plus d’une entreprise sur deux est touchée par le social engineering – attaque basée sur l’humain. Or, les organisations ne proposent pas suffisamment à leurs salariés de participer à des formations dédiées aux enjeux et problématiques de cybersécurité puisque seulement 44% des personnes interrogées ont eu accès à des formations de ce type.  Aujourd’hui, les formations représentent un rempart non négligeable face à cette recrudescence d’attaques informatiques et constituent un moyen simple et efficace pour améliorer sensiblement la qualité, l’organisation et l’efficacité du travail, et ce à tous les échelons d’une entreprise. Elles sont d’ailleurs plébiscitées par les salariés : lorsqu’elles ont été dispensées, 90% des personnes interrogées estiment qu’elles leur ont permis d’être plus efficaces dans leur travail au quotidien.

Les 7 gestes cyber à adopter au quotidien par les salariés 
1. Toujours mettre son ordinateur en veille en quittant son poste, et l’éteindre chaque soir
2. Choisir un mot de passe incluant des caractères spéciaux, des chiffres, des majuscules et sans lien personnel
3. Ne pas connecter de clé USB à son ordinateur professionnel
4. Ne jamais cliquer sur un lien sans avoir au préalable vérifié l’adresse email de l’émetteur
5. Installer un cache-écran sur l’écran de l’ordinateur, notamment pour les travailleurs nomades
6. Effectuer régulièrement les mises à jour logiciels
7. Séparer les usages professionnels et les usages personnels, et veiller à utiliser des mots de passe différents

A propos de cette étude
Méthodologie Cette étude a été menée du 27 août au 13 septembre 2018 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1072 salariés et chefs d’entreprises représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). L’enquête a été réalisée selon la méthode des quotas, en fonction des critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille de l’agglomération.
Les résultats de l’étude sont disponibles sur demande.