La crise sanitaire a joué un rôle d’accélérateur sur le e-commerce avec pour conséquence de rebattre les cartes : nouveaux sites marchands, succès des drives et des circuits courts, mise à mal de certains commerces traditionnels et de plusieurs grandes enseignes (ameublement, habillement…). Une recomposition qui s’opère, tandis que la consommation des ménages reste fluctuante et que la concurrence s’intensifie, notamment avec des géants mondiaux comme Amazon qui continue d’étendre méthodiquement son empire. Dans ce contexte de nombreux acteurs s’interrogent sur leurs modèles économiques et sur leurs réseaux de distribution. Progressivement l’omnicanalité s’impose comme une évidence, même si cette stratégie suppose de revoir complètement l’organisation et la gestion des flux (physiques et informatiques). Les réflexions en cours sont d’autant plus indispensables et urgentes, qu’une possible 2ème vague fait craindre d’autres évolutions dans les modes de consommation et de nouveaux dysfonctionnements dans la chaîne d’approvisionnement. Dans cette période particulièrement déstabilisante pour le business, une seule certitude : être le plus agile possible pour pouvoir répondre aux aléas de toutes natures avec des modes alternatifs ou dégradés. A cet égard l’omnicanalité constitue une des réponses appropriées. Encore faut-il bien réfléchir à la Supply Chain qui va supporter ces nouveaux canaux de vente, sans perdre de vue qu’il conviendra d’y associer tous les acteurs de la filière en incluant sous-traitants et prestataires. Ne doutons pas que la webconférence organisée le 30 septembre avec Diagma (voir ci-dessous), apportera quelques éclaircissements sur la méthode et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. JPG
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